Idrillys est une drow presque typique de sa race. Froide, elle montre rarement ses émotions, la couleur de ses yeux aidant à cacher sa colère. En parlant de cela, on ne sait pas vraiment distinguer chez elle cette émotion, elle n'explose pas, non, elle reste d'un calme olympien et préfère humilier que de déborder de rage. Elle est d'un orgueil sans pareil et ne regardera jamais une autre race sans trace d'arogance, tête haute notamment, elle prendra toujours une autre personne de haut ... Et encore, cela seulement si elle vous a adressé la parole la première. Sinon, elle vous humiliera sur le champ, que ce soit en public ou non. Cependant, elle s'adapte très rapidement mais cela n'enlèvera jamais tous les principes inculqués durant des années et des années d'éucations.
Idrillys est une jeune drow de taille et poids moyen pour sa race. Elle a la peau grise légèrement violacée. La jeune femme à de long cheveux blancs cassées, lui tombant sur le bas du dos signifiant en partie son rang important dans la société drow. Comme la plupart des personnes de son espèce, elle a les yeux rouges, ce qui est assez dérangeant, car on ne voit pas vraiment la différence lorsqu'elle est énervée. Car oui, on ne l'a jamais vraiment vu montrer quelque émotion.
Idrillys, comme la plupart des femmelles prend soin d'elle, écrasant les autres de sa beauté, mais ne portant que du noir, ne voulant faire preuve de mauvais goûts, chose qui serait mal vu, surtout d'une prêtresse de Lloth. Elle se tient toujours droite, semblant dominer le monde qui l'entoure.
HISTOIRE
Je suis née à Dramdath, puissante cité drow à l'est du monde. Seconde enfant de la maison Baeth, première fille, je fis saigner le sein de ma mère dès mes quatres mois, et de ce que j'en sais, je fus une des seules des neufs filles de ma mère, l'Ilharess Jhassin. Je fus donc consiérée dès mon plus jeune âge comme une des filles les plus prometteuses de la maisonnée.
Et je fus pourtant une de celle traitée le plus durement, ce qui était normal. Ma mère usait d'humiliation et parfois de violence physique lors de mon éducation et celles de mes frères et soeurs. Mais ce fut cela qui me forgea et me fit devenir celle que je devins, peu à peu, au fur et à mesure du temps.
On me lança mon premier défi, j'avais quinze ans, encore toute jeune enfant pour quelqu'un de ma race. Un jeune drow, un peu plus agé que moi, me demanda d'ouvrir l'enclos des rothes se trouvant à l'extrémité de la ville. Enfin, me demanda ... Me nargua plus qu'autre chose, m'en croyant incapable. Et cela bien sûr, devant mes camarades. Bien que je fus jeune, je cherchais rapidement une solution. Durant l'après-midi, j'échappais à la vigilance du maître. L'enclos n'était pas loin, et j'y arrivais vite. Je dus faire preuve de plusieurs ruses afin de me cacher des esclaves qui travaillent là. Mais j'y arrivais. Je fis cependant l'erreur de me faire bousculer par l'un des bovidés, ce qui me propulsa au sol, m'écorchant les mains. Je ne me fis pas prendre, fort heureusement, et la panique provoquée par la fuite des bêtes prouva au freluquet et à ceux qui l'avaient entendu que je valais bien mieux que lui. J'étais revenue si vite que le professeur ne s'aperçut de rien. J'en ressentis une satisfaction et une fierté que je ne montrais pas, les faits le faisant bien assez à ma place.
Peu à peu, je montrais une grande habilité à la manipulation et à l'humiliation. J'adorais ça, et cela n'a pas changé. J'avais appris à manipuler les mots avec une faiclité déconcertante, cela équlibrant le peu de force physique que je pouvais avoir. Souvent, mes soeurs et moi nous disputâmes pour des raisons diverses et variées ... Le plus souvent, elle quittait la conversation sous le flot des mots acerbes que je pouvais lancer.
Je n'ai jamais eu d'amis, je considérais tous les autres comme des rivaux et m'en méfiais continuellement. La seule "amie" que j'eus durant cette période et une partie de mon adolescence fut Vishareel, une araignée des roches, aussi grosse qu'un poing qui m'accompagnait partout où j'allais. J'adorais les araignées et elle semblaient tout aussi attirées par moi ... Je ne savais pas encore à quel point.
Mon enfance modela la femme que je suis aujourd'hui mais ne la détailla pas ... L'adolescence finie par me façonner dans les formes, mais non dans les détails.
J'entrais dans l'adolescence aussi tranquillement qu'une drow puisse le faire. Je fus prise en charge, ainsi que d'autres femelles, par trois femmelles drows adultes. Par chance, j'avais eu le temps d'observer les faits et gestes de ma mère en secret, je savais comment elle agissait. Etant manipulatrice de base, au départ je m'étais contentée de l'imiter, étant enfant. Ce fut là, à cette époque, que je developpais mes propres techniques d'humiliations, mes propres sarcasmes ... Et il s'avéra que j'étais particulièrement douée. Je savais que j'étais aussi douée dans le maniement du language que j'étais moyenne au combat. Je ne montrais pas cette faiblesse, pas plus que je ne me vantais de la qualité que j'avais.
Très vite, un exercice que nous donnèrent les instructrices fut la manipulation par la beauté. Nous dûmes trouver un homme et le manipuler en utilisant nos charmes afin qu'il satisfasse une de nos désirs.
Ma cible était toute trouvée. Je savais depuis mon enfance, depuis cette scène qui n avait jamais quitté mes souvenirs qu'un jour, j'abaisserai ce mâle plus bas que terre, ce mâle qui avait osé me narguer alors que j'étais encore enfant. Je me savais belle et changée, mes formes féminines, et même si je n'en abusais pas, intuitivement, je sûs les utiliser à mon escient. Je lui demandais de me rapporter l'emblème de ma propre maison. Il ne revint que deux jours après, m'apportant le bijou de ma mère. Je ne sus jamais comment il l'avait obtenu, mais je me souviens que l'Iharess avait retournée la maison et aurait retournée la ville si elle avait pu pour le retrouver. Bien entendu, je lui le restituais dans la plus grande discétion. Depuis ce jour, elle ne le quitte plus.
Vishareel, mon araignée, mourut au début de mon apprentissage. Je ne ressentis aucune tristesse, je savais que cela arriverait, et je ne m'en formalisais pas. Elle fut d'ailleurs rapidement remplacée par Rildycar, une araignée des sables noire et légèrement plus grosse, toujours posée sur mon épaule. J'appréciais particulièrement son contact qui me rassurait.
J'eu mon premier rapport intime avec le même mâle, encore une fois en usant de mes charmes et pour un exercice. Le plaisir que j'en retirais fut explosif, j'aimas ce pouvoir que j'exerçais sur ce jalluk, et que je pus exercer sur d autres mâles par la suite. Mais cependant, je préférais le principe de la torture qui me procurait bien plus de plaisir. J'en appris toutes les bases, bien sûr, et je passais beaucoup de temps à developper cet art.
Mais, un autre me choisit, ce ne fut pas moi qui décida de ce que je deviendrais. J'avais cinquante neuf ans lorsqu'un jour, on frappa à notre porte. Une des prêtresses de Lloth avait eu une vision me concernant. Je devins donc apprentie prêtresse et emménageais au temple de Lloth dans la journée. L'apprentissage fut fructueux et je devins une apprentie plus que fervente, à la limite du fanatisme. J'obtins le titre de prêtresse à l'âge de 102 ans.
Alors que j'avais atteint l'âge de 111 ans, la maison Baeth changea d'ilharess. En effet ayant quitté la maison familiale, ma mere avait relâché sa méfiance envers ses filles. Elle m'avait toujours considérée comme une rivale et un danger pour elle, je le savais. Mais mal lui en prit. Une de mes soeurs cadette, Aunryn, affaiblit ma mère d'un coup de poignard dans le dos et l'accheva en lui transperçant le coeur. Elle prit ainsi sa place à la tête de la maison Baeth. Elle avait tout juste 90 ans et avait encore beaucoup de choses à apprendre.
A 115 ans je tombais enceinte d 'un mâle nommé Rizzen, pour la seule et unique fois de ma vie. Je donnais naissance à une fille que j'appellais Faeni. L'enfant fut nourri bien évidemment au sein, et je fus fière de voir lors de son sixième mois que celui ci saignait. Elle fut élevée comme une drow doit l'être, surtout par son père et les autres membres adultes de la famille, étant moi-même bien occupée par ma position et mon rang de prêtresse Lloth.
Plusieurs faits attirerent mon attention alors que je venais d atteindre ma 129 année.
Les araignées, des plus grosses au plus petites, semblaient toutes aller dans une direction bien précise, et j'avais ressenti, ce préssentiment qu'il fallait que je les suive. Tout cela se confirma par un rêve, nul doute qu'il me fût envoyé par Lloth elle même, et je sus que ma voie m'attendait là où elle me porterait. Et je savais déjà l'endroit, je l'avais vu en rêve: Vamp Nest. Cette ville en reconstruction avait besoin de moi, pour protéger les drows adorateurs de Lloth qui s'y trouveraient et pour punir ceux qui feraient l'affront à ma puissante déesse de ne pas l'adorer. J'abandonnais alors tout derrière moi, emportant un paquetage de vêtements, ainsi que de la nourriture pour survivre plusieurs jours. Je voyageais à visage couvert afin de protéger mes yeux du soleil, qui pouvait être rude dans certaines régions.
Enfin, après quelques jours à bord d'un rafiot puant tenu par un humain malpropre et malfichu, j'arrivais au port de Vamp Nest, prête à franchir les obstacles qui se dressaient sur mon chemin. Tête Haute, j'avançais vers la ville qui m'ouvrait grand ses portes prête plus que jamais à entamer ma quête.
POUVOIRS: Manipule la magie ritualisée de Lloth au vu de son rang.
ARMES: Un scythe dans chacune des mains en cas d'attaque
Pseudo: Idrillys Baeth
Age: 129 ans